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  • : Alex cuisine Noel
  • : 100 candidats au départ de MasterChef 3, dont moi : une belle expérience qui s'est arrêtée trop tôt & m'a donné envie de continuer à cuisiner encore et encore. Il était temps de partager les recettes de mes essais culinaires, réfléchis ou improvisés, pour tous les jours et pour recevoir (dîners appelés chez nous les "repas de Noel" car impossible d'attendre un an entre 2 repas de fête !). Je vous ouvre donc ma cuisine, mes dégustations de vins, mes périples gastronomiques...
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  • Alexandra
  • D'origine lilloise, je suis descendue à Paris pour 6 ans, puis à Bordeaux depuis peu. 
Née gourmande, ma passion pour la cuisine s'est révélée progressivement pour devenir omniprésente aujourd'hui !
  • D'origine lilloise, je suis descendue à Paris pour 6 ans, puis à Bordeaux depuis peu. Née gourmande, ma passion pour la cuisine s'est révélée progressivement pour devenir omniprésente aujourd'hui !

Vous trouverez aussi bien des réussites que des ratés, car mon envie d'apprendre me pousse à toujours tenter de nouvelles associations ou techniques que je n'ai jamais faites : cela vous évitera peut-être de faire les mêmes erreurs...    

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 18:47

    Boudin noir aux 2 pommes

Le boudin noir je n’en mange presque jamais et je n’en avais jamais préparé avant aujourd’hui. L’envie m’a prise hier, je suis donc passée en acheter chez mon boucher (bien meilleur que du boudin de supermarché !). Je n’ai pas cherché à révolutionner le classique boudin aux pommes, j’ai simplement voulu faire une jolie présentation qui donne faim, et qui accessoirement permet de se débarrasser de la peau souvent dure.

Ingrédients pour 2 personnes

2 parts de boudin
3 pommes (qui tiennent bien la cuisson : des belles golden  par exemple)
3 à 4 grosses pommes de terre à purée
30 g de beurre froid
Sel, poivre

Préparation

Faire une compote de pommes maison (attention de ne pas couper les pommes en trop petits morceaux : il faut que la compote ait de la consistance et puisse tenir la présentation).

Plonger les pommes de terre avec la peau dans une casserole d’eau froide salée. Porter à ébullition et laisser cuire jusqu’à ce que la chair des pommes de terre n’offre plus de résistance à la pointe d’un couteau.
Egoutter, éplucher les pommes de terre et les écraser. Ajouter ensuite le beurre froid. Rectifier l’assaisonnement.

Cuire les boudins dans un plat au four à 200° pendant une trentaine de minutes (quand la peau commence à exploser, normalement c’est que la cuisson est bonne). Une fois les boudins sortis, récolter la chaire et la mouler dans un cercle. Faire de même avec les 2 purées. Je conseille de faire varier les hauteurs et/ou le diamètre des cercles pour un rendu plus esthétique.

Mettre les assiettes quelques minutes dans le four éteint et fermé pour réchauffer le tout.


Verdict
Rien de nouveau en termes de saveurs, mais je trouve la texture du boudin noir plus agréable quand on lui a retiré la peau. C’est un plat que je n’ai pas souvent l’idée de faire, alors je me suis régalée, car « le secret du plaisir est dans l’alternance », dixit mon homme. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne la gastronomie !

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 17:52
Cote-de-veau-de-lait--asperges--morilles--jus-de-veau.JPGCe soir j’avais envie de faire plaisir à mon homme avec de l’excellente viande, et de me faire plaisir en reproduisant une recette d’asperges aux morilles fraiches et parmesan vue dans Les escapades de Petitrenaud (je ne sais pas vous, mais moi je bave chaque fois que je regarde cette émission).
Je suis allée pour la première fois chez le boucher réputé Hugo Desnoyer (Paris 14e)… et bien j’y retournerai c’est sûr, car sa viande est à tomber (il faut y mettre le prix certes, mais ce n’est pas déraisonnable au vu de la qualité).
Pour 2 personnes
1 côte de veau de lait d’environ 500-550g (demandez au boucher de couper les morceaux gras ainsi que l’os et de vous les emballer séparément des meilleures parties de viande)
1 botte d’asperges vertes
10 à 15 morilles fraiches (si c’est la saison !)
Parmesan fraichement râpé
Crème fraiche d’Isigny
1 oignon
1 carotte
1 petite branche de cerfeuil
1 clou de girofle (à planter dans l’oignon épluché)
1 branche de thym
1 feuille de laurier
Beurre, huile d’olive
Sel, poivre du moulin
 
Faire chauffer un peu d’huile dans un grand faitout. Y ajouter les morceaux gras de veau ainsi que l’os. Faire colorer. Saler et poivrer. Ajouter l’oignon piqué du clou de girofle, la carotte entière épluchée, la branche de cerfeuil, le thym et le laurier. Couvrir d’eau à hauteur et laisser mijoter à feu moyen pendant une bonne heure.

Passer au chinois en récupérant le jus. Faire réduire le jus pour qu’il ait une consistance un peu épaisse. Ajouter un peu de beurre froid en fouettant et rectifier l’assaisonnement. Maintenir au chaud (ou réchauffer le moment voulu).

Couper l’extrémité des asperges pour qu’elles aient une taille uniforme. Les éplucher : enlever les petites cotes et éplucher  3 cm du bout pour que ça soit blanc et joli.
Les cuire 4 minutes chrono à l’eau bouillante salée, puis les rafraichir immédiatement dans de l’eau glacée (ou froide à défaut ; cela stoppe leur cuisson et leur permet de garder leur belle couleur verte).
Bien rincer les morilles (une par une sous l’eau froide). Les cuire à la casserole dans un peu de beurre, ajouter ensuite 2 càs de jus de veau, puis tout à la fin 2 càs de crème d’Isigny. Réserver au chaud.
Chauffer un peu de beurre et d’huile d’olive dans une poêle et y saisir les beaux morceaux de veau de 2 minutes chaque côté. Saler et poivrer.
En même temps, faire revenir les asperges dans du beurre dans une autre poêle quelques minutes.
Sortir les morceaux de viande la poêle (sans les piquer) pour les faire reposer quelques minutes.
Pendant le repos de la viande, déposer du parmesan sur chaque asperge, les passer 1 à 2 minutes sous le gril du four (four très chaud).
Eteindre le four et mettre les morceaux dans un plat adapté dans le bas du four (si le four est encore très chaud, laisser la porte ouverte car il ne faut pas que la viande recuise trop. Cette opération est surtout destinée à réchauffer la viande).
Pendant que la viande réchauffe, dresser les asperges et les morilles : disposer les asperges dans l’assiette (chaudes idéalement !) en éventail. Répartir les morilles entre les asperges. Verser des petites touches de sauce des morilles, glacer les pointes d’asperges avec cette sauce (ce que j’ai oublié de faire !). Mettre des petites touches de jus de veau entre les asperges.
Sortir la viande du four, la dresser dans les assiettes et arroser d’un peu de sauce au jus de veau.
Si vous voulez la jouer ‘restaurant étoilé’, servez les assiettes sans avoir mis la sauce et faites le tour de vos convives pour leur verser à table 2 bonnes cuillères à soupe de sauce bouillante. L’intérêt est double : la présentation paraitra plus soignée aux convives quand leur assiette sera déposée devant eux, et la sauce bouillante permettra d’optimiser la chaleur de la viande en lui rehaussant sa température au dernier moment.
Verdict ?
Un pur régal !
La viande : d’une grande tendreté et d’un goût incroyable.
Les asperges : d’habitude, je les fais cuire à l’eau en coupant juste l’extrémité et basta. Là je les ai bichonnées entre l’épluchage pour la beauté, le passage à la poêle pour le goût, et le ‘gratinage’ pour …le goût aussi !
Les morilles : c’était aussi la première fois que je cuisinais des morilles fraiches, et bien on sent quand même une différence sensible avec des morilles séchées.
Le jus de veau : je n’ai pu m’empêcher de m’en resservir et de saucer mon assiette à la fin, ça vous donne une idée de mon sentiment…
Double émotion gustative et visuelle pour ce plat !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
 
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